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Grand Prix équestre : une totale réussite
Il va sans dire que le cheval algérien, dans ses différentes races, est très prisé de par le monde et suscite une grande admiration. Parmi ces races, nous noterons le cheval barbe, l’arabe barbe et le pur sans arabe. Ce dernier etait tout temps considéré comme un label dans la mesure où il allie souplesse, résistance, maniabilité et élégance à tel point que trois chevaux de la poulinière de Tiaret, en l’occurrence, Cherifa, Wadha et Nimrine ont été sélectionnés pour donner trois lignées de race en Pologne, Russie et en France. Un bref rappel pour mettre à jour un vivier exceptionnel qui n’est pas exploité à sa juste valeur et qui aurait été perçu, dans d’autres cieux, comme étant un cadeau béni du ciel. Toutefois, comme tout fabuleux trésor caché, il suffit de creuser pour le déterrer pour en profiter de sa richesse impérissable. C’est le cas du sport équestre en Algérie qui est déterminé à se frayer un chemin, à coup de jarrets, parmi les disciplines les plus médiatisées. Dans ce cadre, le Grand Prix équestre lancé par le quotidien La Nouvelle République est perçu, par les spécialistes en la matière, comme le coup de starter du renouveau de cette discipline, tellement le succès enregistré a dépassé de loin les attentes des organisateurs de ce grand événement sportif. En effet, il s’agit d’une première en Algérie qui coïncidait avec la célébration du 55e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale ; une date fort symbolique qui fait valoir l’histoire plus que millénaire du cheval algérien qui a été, aussi, utilisée dans de grandes batailles nationales, à l’image de celles de Cheikh Aheddad, Cheikh Mokrani, Cheikh Bouaâmama et l’Emir Abdelkader, entre autres. En d’autres termes, le Grand Prix équestre de La Nouvelle République véhiculait, en sus de la nécessité de redonner ses lettres de noblesse à ce sport, l’impératif de mettre en exergue l’historicité du cheval algérien. Pour revenir au déroulement de cette manifestation qui s’est déroulée au centre équestre de Bordj El-Bahri du 30 octobre au 1er novembre, il a été enregistré la participation de pas moins de 15 clubs avec 147 chevaux engagés. Pour cette première édition, neuf épreuves ont été arrêtées. Il s’agit des épreuves pour cadets, juniors et amazones, une épreuve de toilettage pour les palefreniers, une autre pour le dressage, un concours d’endurance (parcours de 30 km allant de Bordj El-Bahri à la plage Kaddous en aller-retour), un mini Grand Prix et le Grand Prix qui s’est déroulé en deux manches. La lecture de ce riche programme renseigne, on ne peut mieux, qu’il s’agit d’épreuves qui concernent toute la famille du sport équestre. En effet, ce sont toutes les activités équestres, en amont et en aval, qui sont concernées par cet événement. Aussi, comme il s’agit de mettre les gros moyens pour susciter l’engouement pour ce sport et contrairement aux autres compétitions équestres, cette fois-ci, il ne s’agit plus de remettre des diplômes et des médailles symboliques aux vainqueurs dans la mesure où des cadeaux onéreux ont été mis en jeux. Jugeons-en ! Pour le premier prix, il s’agit d’une voiture, le second, c’est un voyage pour deux personnes en Tunisie qui a été offert. Quant au troisième prix, il correspond à une moto. Aussi d’autres cadeaux ont été offerts aux participants les mieux classés dans les différentes épreuves, entre autres, des micro-portables, des montres de luxe, des appareils téléphoniques portables Nokia avec puce de l’opérateur Mobilis et des équipements sportifs. Aussi, même la conception des trophées remis aux heureux gagnants n’a pas été du reste. Dans ce cadre, un artiste bien connu pour ses fresques a conçu des trophées artistiques qui ont subjugué les présents. Aussi, pour la première dans le sport équestre, il a été enregistré une affluence nombreuse évaluée à plus de que 4 000 personnes. Encore mieux, certaines parmi ces dernières ont demandé des informations pour s'inscrire dans des clubs hippiques. C’est dire le regain d’intérêt que suscite ce sport par l’organisation de cet événement. A la fin des épreuves qui ont été agrémentées par une démonstration de fantasia de la part de la Garde républicaine, Allali Sid-Ali du CHP Bordj El-Kiffan, a obtenu le Grand Prix équestre suivi de Brahim Aït-Lounis du club équestre de Zéralda qui a été classé deuxième dans deux épreuves. Dans le souci de perpétuer ce Grand Prix et de l’inscrire comme un concours majeur pour ce sport, il a été décidé de l’organiser chaque année et de l’homologuer auprès de la fédération algérienne des sports équestres. Pour la prochaine édition qu’aura, toujours, à organiser La Nouvelle République, il s’agira d’une compétition maghrébine dans la perspective de l’inscrire comme une compétition mondiale à moyen terme. Organisé par le quotidien La Nouvelle République et sponsorisé par Condor, Kadri luminaire, Vitajus, GAM Assurances, Cerine Car, Elsecom, Prima Glace, Aksa générateurs Algérie, la revue l’Actuel, Raya, Canal Algérie, Radio Bahdja et Sonatrach, le Grand Prix équestre a su démontrer que ce sport n’a rien à envier aux autres disciplines. Bien au contraire, il constitue une fierté nationale.
03-11-2009
Mohamed-Cherif Drifi La Nouvelle Republique
Beaucoup de Publicités sur les murs et de plusieurs entrprises mais peu de générosité dans les dotations. On félicite le quotidien LA NOUVELLE REPUBLIQUE de l'effort qu'il a fourni.
